press
A soldier's tale
Télérama Sortir
Le narrateur, tout en jaune du chapeau aux chaussures, tel un Monsieur Loyal, commence le récit: l'histoire d'un soldat, qui, sur le chemin qui le ramène à son village, se fait charmer par le diable. Avec son violon, c'est son âme qu'il vend... Lionel Hoche, chorégraphe passionné par ce mimodrame aux accents faustiens de Stravinsky, construit autour de la partition et du livret de Ramuz un univers poétique étrange, avec quatre interprètes : deux danseurs et une circassienne, qui ont chacun leur identité chorégraphique, et un récitant qui passe d'un monde à un autre, de la "réalité" à la fable. De superbes images, figuratives ou abstraites, en noir et blanc ou colorées, révèlent les paysages traversés ou illustrent les visions du soldat. Une version qui réussit à conjuguer les arts vivants et graphiques (la vidéo) et à plonger le public dans les eaux troubles et pourtant réjouissantes de la fable.
Françoise Sabatier-Morel
BALLROOM
L'Histoire du soldat - Vu au théâtre de Vanves
Certaines histoires traversent le temps, le relais étant fait par plusieurs artistes, qui la reprennent, la remettent, la réinventent. Le ballet classique en est plein, le contemporain se créé lui aussi ses mythologies. L'histoire du soldat pourrait en être : le conte moral composé par Stravinsky sur un texte de Ramuz en 1917 a déjà été chorégraphié par Diaghiliev, Robbins, Guizerix, Gallota...
Lionel Hoche qui ne cesse d'appliquer l'exigence des grands ballets qu'il fréquenta à ses chemins de traverse chorégraphiques, livre sa version pop up : les décors vidéos (signés Simon Frézel) se dessinent autour des quatre personnages, chacun faits d'une voix, d'une gestuelle, d'une posture, d'un clown - puisqu'ils touchent tous à la dérision de leur condition, qu'ils soient le soldat (Vincent Delétang, tout en lignes, comme un pantin malmené), le diable (Emilio Urbina, aussi bondissant que perfide), la princesse (Anne-Claire Gonnard, mystérieuse créature suspendue, au geste rond) ou le récitant (Hoche himself, dans l'éclat joyeux d'un monsieur loyal de la télé).
L'Histoire est celle de l'appétit frustré : la nouveauté, le pouvoir, la richesse, l'amour, le succès, le soldat les désire, presque malgré lui, et le diable lui donne bien du fil à retordre. Les plus jeunes sont conquis par les trouvailles d'Hoche : l'objet manipulé, le décor vidéo, les codes couleurs, la pantomime ; les plus grands s'y retrouvent. La pièce tient en haleine, émerveille, surprend.
La pièce centenaire peut peiner à convaincre face aux narrations traditionnelles, et aux contes qui finissent bien : elle témoigne au contraire de l'ouverture nécessaire des propos, qui combat avec finesse le discours du bonheur à tout pris, menant à la déprime, au profit du goût pour l'aventure, ses grandes joies et ses grands malheurs. Hoche lui apporte ses belles qualités de faiseur, le résultat est à ne pas manquer.
Charles A. Catherine
Critiphotodanse
L'art de rendre Stravinsky accessible à tous
Notre histoire débute en 1986 : Lionel Hoche, issu de l'Ecole de danse de l'Opéra de Paris, a rejoint depuis maintenant trois ans le Nederland Dans Theater. Jirà KylÃan est en train de monter L'Histoire du soldat de Stravinsky-Ramuz dans une nouvelle version chorégraphique. Ce projet de théâtre musical le marquera profondément et il y pensera souvent durant sa carrière de danseur et de chorégraphe. Mais ce n'est que trente ans plus tard, après avoir acquis la compétence et la maturité nécessaires, qu'il se sentira d'attaque pour ré-aborder cette oeuvre, non en tant que danseur cette fois, mais comme chorégraphe. Ce mimodrame, composé par Stravinsky en 1917 sur un texte de Ramuz pour trois récitants - le Lecteur, le Soldat et le Diable - ainsi que sept instrumentistes et créé dans sa version théâtrale à Lausanne le 29 septembre 1918 dans des décors de René Auberjonois, avait bien sûr connu plusieurs adaptations chorégraphiques, la première étant celle d'Anya Holm en 1929. Quelques années plus tard, l'oeuvre sera reprise en Belgique dans une nouvelle chorégraphie sous la signature de Marguerite Akarova puis, en 1942, par John Cranko. A leur tour, Jérôme Robbins en 1965, Maurice Béjart en 1966, Jean Babilée, l'année suivante, Jean Guizerix en 1976 et, enfin, Jirà KylÃan dix ans plus tard, vont à leur tour s'emparer de ce chef-d'oeuvre. La saga ne sera pas terminée pour autant car, à la suite de ce dernier, cinq autres versions verront le jour, en particulier celles de Michèle Anne de Mey et de Jean-Claude Gallotta. A noter également que L'Histoire du soldat a aussi inspiré le cinéma, entre autres le film du cinéaste italien Massimo Scaglione de 1978, le film d'animation de l'Américain R.O. Blechman de 1984, ce dans un style mêlant le dessin à l'art déco et, tout dernièrement, Les aventures de Histoire du soldat de Michel Van Zele, film qui date de 2018.
L'originalité de la version que nous présente Lionel Hoche aujourd'hui tient dans le fait que, depuis 1988, ce chorégraphe, directeur et fondateur de la compagnie MéMé BaNjo, incorpore à ses créations un travail scénographique lié à des recherches plastiques très personnelles, aux saveurs poétiques inattendues. Pour L'Histoire du soldat, Lionel Hoche, qui a respecté à la lettre le livret en prose et vers de Ramuz et la musique de Stravinsky, s'est acoquiné avec un jeune vidéaste de grand talent, Simon Frézel, qui a conçu, sous l'égide du chorégraphe-metteur en scène, des paysages animés qui confèrent à cette oeuvre ésotérique un aspect intemporel et une couleur céleste. Les personnages s'y promènent comme dans un jardin tout en s'y intégrant parfaitement, actualisant ce conte fantastique d'inspiration faustienne à l'issue duquel le diable gagnera malgré tout la partie.
Rappelons-en succinctement la trame. L'histoire est celle d'un humble soldat (Vincent Delétang, candide victime) qui rentre au pays avec pour tout bagage son violon. Son chemin croise celui du Malin (le truculent Emilio Urbina) qui lui fait miroiter la fortune en échange de son instrument. Le soldat finit par le lui vendre contre un livre qui permet de prédire l'avenir. De retour au village, il découvre alors que personne ne le reconnaît, ni sa mère, ni sa fiancée qui s'est mariée. En fait ce ne sont pas trois jours qu'il a passés avec le diable mais trois longues années... Le Soldat utilise alors son livre magique pour devenir fabuleusement riche. Incapable d'être heureux avec sa fortune, il joue aux cartes avec le Diable : son argent contre le violon. Le Diable gagne d'abord, mais enivré par ses gains, il se laisse voler le violon. Le Soldat peut alors « guérir » et ramener à la vie - et à l'amour - une Princesse malade (Anne-Claire Gonnard) promise par le Roi son père à qui la soulagerait. Malheureusement, cherchant toujours plus de bonheur, le couple quitte le royaume et désobéit au Diable. Or ce dernier finit toujours par gagner, et le soldat terminera sa vie en enfer.
Lionel Hoche, qui incarne lui-même le Récitant sous la forme d'un monsieur Loyal, a parfaitement respecté la trame de cette fresque dans ses moindres détails, tout en la transcrivant à notre époque : ainsi a-t-il placé au début de la pièce ses personnages dans une campagne verdoyante et accueillante mais parfois aussi inquiétante au bord d'une petite rivière, les conduisant peu à peu vers un petit village calme et tranquille (trop...), quasi-désert. L'ayant quitté, le soldat se retrouvera dans un univers rougeoyant d'usines nucléaires et d'industries crachant une fumée noire - clin d'oeil tant à notre monde pollué qu'à la « toxicité » du Malin - puis dans une petite auberge d'une région vinicole au sein de laquelle les protagonistes de l'oeuvre joueront aux cartes et s'enivreront. Tout cela bien sûr à mi-chemin entre théâtre et danse. Petite entorse à l'argument - mais on le lui pardonnera volontiers - Lionel Hoche a transformé la jeune princesse malade en une acrobate-funambule issue des cintres qui s'en laissera descendre dans une draperie pour s'unir avec le soldat devenu prince. Détournement théâtral coutumier à ce chorégraphe-metteur en scène qui a l'heur de valoriser dans ses spectacles toute une pléiade de disciplines artistiques, de la peinture - allusion ici à Marc Chagall - aux arts du cirque et à la vidéo. Ce qui a permis de rendre tout particulièrement lisible cet univers musical, poétique et fantasmagorique, et de lui conférer une accessibilité universelle, notamment et surtout aux enfants.
Jean-Marie GOURREAU
M.M.O.
Télérama
Françoise Sabtier-Morel - Janvier 2016
CCCDA
"Here there is no narrative, just the essence of the tale: the otherworldly that gives rise to a magical, poetic and crazy version in dance. Immediately immersed in fantasy, the piece is skilfully awe-inspiring as it brings together digital technologies with handcrafted costumes. (...) A far cry from a simple show for children playing around with traditional cogs, M.M.O. unfolds a unique universe and a sophisticated choreographic hallmark. A bit of buffoonery and the children will be captivated, the adults enchanted."
Anna - 7 décembre 2015
Click to read
Théâtrorama
"The imaginary subject matter of the choreographer Lionel Hoche is a dialogue based on various influences and technologies. Here, a Suite by Ravel glides gently into fairy tales by Perrault; there, elements of fantasy become powerful symbols; everywhere, bodies, gestures and colours give rise to new possibilities, sealing the alliance between nature and culture."
Cathia Engelbach - December 1st 2015
TheatrePassion.fr
"Perrault's Fairy Tales are revisited, and like a picture book read to a child, we are in the realm of the imagination. A beautiful piece that cheers the heart of both children and their parents."
SceneWeb.fr
"A gallery of wonderful figures and creatures comes to life in an enchanted forest, organic and mysterious, bringing Maurice Ravel's music into a phantasmagorical world. Leaning towards virtual worlds while dipping into the comic and animation, the project is a delectable fusion of music, dance, art and video.â€"
Flashville
ParisDanse.com
Pour cette seconde année de résidence au CDA d'Enghein-les-Bains, Lionel Hoche présente Flashville, sa première grande création au Centre des Arts. Avant même de rentrer dans la salle, un orchestre se fait entendre, sur scène, des danseurs en costume scintillant occupent l'espace. De grandes structures vides sont disposées sur le plateau, comme une ville décalquée et détourée, elles deviennent lieu de projections symboliques. Le chorégraphe s'entoure de l'Orchestre-Atelier Ostinato, sous la direction de Philippe Hui qui interprète la Symphonie Fantastique d'Hector Berlioz. Véritable envolée lyrique, la musique s'empare littéralement des corps et de l'espace. Impossible de ne pas être subjugué par les silhouettes scintillantes des danseurs, la chorégraphie et la lumière magnifient les mouvements et offrent des tableaux hallucinatoires... Les corps s'activent dans un espace changeant, les lumières transforment notre perception et les danseurs participent à l'évolution des mobiles, les volumes sont tour à tour des perchoirs précaires et des lieux où les mouvements sont restreints. Avec Flashville, Lionel Hoche signe une création haute en couleur, chatoyante et poétique.
Wilson Le Personnic - Novembre 2013
La Terrasse
Notre époque n'est-elle pas en proie à un nouveau "mal du siècle"? Pour sa nouvelle création, Lionel Hoche se tourne vers l'imaginaire romantique.
Le monde tel que nous le connaissons, à de nombreux égards, trouve sa source au XIXe siècle: les tourments politiques, la révolution industrielle, la "mort de Dieu" nourrissent un imaginaire foisonnant, où le trivial côtoie le sublime. C'est vers cette époque que Lionel Hoche se tourne pour créer Ftashville, pour dix danseurs un duo - comme un flash amoureux dilaté sur le temps de la pièce - et un groupe, architecture vivante ou nuée de spectres, qui agencent et reconfigurent l'espace
La Symphonie Fantastique d'Hector Berlioz
Mais le projet inclut aussi un orchestre : le chorégraphe a souhaité se confronter à la Symphonie fantastique. L'orchestre Ostinato interprétera cette oeuvre emblématique de la "musique à programme", et le travail commun entre les danseurs, les musiciens et le compositeur Sebastien Roux permettra de faire résonner l'oeuvre de Berlioz avec la danse, y compris en suspendant le mouvement musical, en l'altérant, en ouvrant des brèches dans la partition... Ouvrir des brèches, c'est sans doute, in fine, le projet du chorégraphe pour nos propres imaginaires. "Si les neurosciences nous montrent aujourd'hui que la réalité vécue n'est qu'une production de notre système perceptif et de notre mémoire, alors nous devrions peut-être, comme nos aînés du XIXe siècle, compter avec les forces de l''maginaire et les ruses des morts pour construire un monde partageable par tous"
Marie Chavanieux - Novembre 2013
Entrelacs
Le Nouvel Obs
De belles images surgies dans la pénombre et les grondements d'un orgue...
Raphael de Gubernatis - Octobre 2010
Sud Ouest
Entrelacs s'inscrit dans une esthétique fantastique plutôt classique, et disons le réussie, dans la droite ligne d'un "Dracula" de Murnau comme les films d'horreur des années 50 ou 60. Usant des clichés traditionnels, avec l'homme à cape et chapeau noirs, la dame blanche diaphane et éthérée, tout se déroule dans une ambiance de cimetière accentué par un orgue bourdonnant et oppressant. Et est agrémenté de projections pseudo-holographiques et de personnages ectoplasmiques. On est dans une pièce que ne manque ni d'humour ni de talent, et cultive une esthétique désuète pour explorer l'outremonde, ce qui fait peur et fascine. Le tout est accompagné d'une bane son dans le ton, sombre et plutôt rock avec Bauhaus... mais aussi plus inquiétante avec Messiaen. Laissons le temps à Lionel Hoche de nous emmener du côté obscur du monde, d'entrelacer le passé et le présent, la danse et le cinéma, en se promenant en funambule sur le fil de l'ironie et du beau. C'est un vrai défi.
Céline Musseau - 13 sept 2010
ParisArt
Lionel Hoche convoque dans le grand studio du CND des figures incontournables du genre fantastique pour un bal des vampires singulier, rythmé par des chansons du fameux groupe rock gothique Bauhaus et des harmonies hypnotiques d'un orgue joué en live.
Le chorégraphe Lionel Hoche invite son public à s'immerger dans un univers tout particulier dont les codes sont largement connus et partagés. Il joue sur le plaisir de la reconnaissance, mais les évidences se montrent facétieuses et le terrain mouvant. Gare aux faux pas ! semble nous avertir le mannequin qui nous accueille, échoué sur le plateau, écrasé au terme d'un plongeon fatal.
Derrière la forme légère qui flirte avec le cabaret ésotérique, Lionel Hoche se lance un défi considérable. Il signe une pièce bâtarde à la croisée de plusieurs médias : musique, image et danse. Les références sont pleinement assumées et les ficelles abondement exposées dans le clair-obscur environnant. La force et la beauté de la proposition tiennent justement à sa sincérité et à sa justesse : la danse se niche dans la zone d'ombre que d'autres spectacles nous cachent soigneusement. Elle nourrit, donne de la substance et de la chair à des images volontairement trop prononcées à la mode fantastique. Elles renvoient au cinéma expressionniste ou encore aux clichés du professeur Charcot, qui signe dans la seconde moitié du XIXème siècle l'acte de naissance de l'hystérie dans la pathologie moderne. La dualité expressionniste semble devenir le principe même de la création. Le partage des matériaux sensibles est net entre la masse informe de corps masqués qui portent la danse et d'autres très exposés au contraire, qui appartiennent au règne du visible, de l'image, du cinéma (épouses du conte Dracula ou jumelles à la façon Shining), manipulés par ces premiers.
L'atmosphère, lourde et enfermée, se dissipe dans des ruses dignes du proto cinéma de Georges Méliès. Un rayon de lumière traverse le plateau. Aimantée à son tracé au sol, une jeune femme vêtue de blanc, s'avance comme sur un fil de rasoir, d'un pas somnambulique. Une prochaine victime sans doute. Son rythme, complètement ralenti, au bord de la catalepsie, contraste avec les mouvements accélérés des danseurs entièrement masqués. Ils parcourent le même tracé de lumière à reculons, telles les particules d'une matière indivise animée par des flux énergétiques. Il n'y aura pas de collision, il s'agit plutôt de couches superposées, d'ordres de sublimation distincts, de deux manières de vivre le temps concentrées d'un même trait.
L'effet est terrible, et entraîne la perturbation des sens, la perte des repères. Tout devient mouvant, le glissement dans le fantastique est effectif. Verticalité et horizontalité se confondent à en donner le vertige. Le saut dans le vide est imminent (et on pense à Vertigo d'Hitchcock). Des flashs dévoilent les déplacements des corps : la danse passe du côté obscur, occultée, insaisissable, dense. Les corps masqués grouillent, colportent la psychose, telles des forces sombres qui contrôlent le délire palpable d'un corps de femme totalement sous leur emprise.
Dans une pièce tiraillée entre le visuel et le sensible, le risque était réel que l'image fasse taire la danse. Lionel Hoche réussit cette création dans sa juste intuition d'une danse se donnant comme un liquide amniotique qui berce, chahute et nourrit ces images.
Smaranda Olcèse-Trifan - 4 mars 2010
La Terrasse
Danser
Les frontières tombent, les codes disparaissent pour laisser place à d'autres et nous donner à voir un monde où l'apesanteure et la vue sont différentes et différenciées.
Entrelacs, entre là, entre ici et là...
La scéno-chorégraphie de Lionel Hoche, avec ses cinq danseurs et un organiste nous plonge dans le doute sensoriel et sensuel, l'ajout d'une création vidéo vient créer une mise en abîme de la pièce et de l'espace même où nous nous trouvons.
Dès le début du spectacle, nous sommes envahis par le noir lumineux et le noir des sens. Deux danseuses traversent la scène sur une diagonale ouverte vers le futur, d'autres les suivent à rebours, ce qui crée immédiatement une étrange impression qui brouille notre monde de pensées habituelles.
La transposition des codes et des figures, du fantastique au champ chorégraphique, nous porte et nous transporte dans une alchimie singulière, nous faisant tour à tour rêver, douter de nous-même et de ce que l'on perçoit.
Des images d'enfance ressurgissent du plus profond de notre mémoire avec un léger sourire du coin des lèvres...
Entrelacs de Lionel Hoche est un billet pour l'au-delà, c'est à dire l'eau de là-bas au loin et l'eau de notre plus profond "moi".
Les spectres de notre histoire nous transportent vers leur compréhension et notre propre dualité.
Yohann Grandsire
Le Nouvel Obs
Entrelacs, le fantastique vu par Lionel Hoche
Grondements d'orgue, obscurité dramatique, silhouettes noires et anonymes, figures spectrales, blanches jeunes filles en robe vaporeuse, squelettes d'arbres torturés... Pour créer Entrelacs, Lionel Hoche a largement puisé dans le répertoire fantastique, dans ce néo-romantisme de la fin du XIXème siècle ou le début du XXème, celui qui impressionne dans le "Fantôme de l'Opéra" ou dans l'antre du sous-marin du Capitaine Némo de "Vingt mille lieux sous les mers". Pour cadre idéal et terrifiant, le chorégraphe aurait pu aussi bien choisir l'étrangeté sinistre du château d'Ilbarritz, tout proche de Biarritz, avec son impressionnante salle de musique haute de plusieurs étages où le propriétaire, au clavier de son orgue monumental aimait jadis à jouer Wagner et à faire mugir son instrument sur fonds d'éléments déchainés, alors que les formidables tempêtes, au-dehors ravageaient la Côte Basque. Tout Entrelacs se veut d'un onirisme échevelé...
Raphael de Gubernatis - Septembre 2010
Frixion
Le Monde
FriXion, chorégraphié par Lionel Hoche sur le registre « après-midi déguisé dans le grenier de grand-mère, séduit par son absence de prétention et son envie de jouer. Sur un ton fantaisiste les danseurs en jogging s'affublent de tutus, récitent du racine ou dialoguent en sourdine avec Sacha Guitry. Un magicien fait la majorette et le hip-hop s'envoie en l'air du côté du carnaval.
Rosita Boissau - 17 janvier 2007
Rite of spring
Germany
NURNBERGER ZEITUNG - 19 janvier 2004
"...Lionel Hoche expose de manière plastique et énergique le jeu d'alternance entre attirance et répulsion, la tension entre agressivité et tendresse culmine dans un intense pas de deux entre Dagmar Bock et Ivo Bartsch..."
ABENDZEITUNG -19 janvier 2004
"...Du blues minimaliste aux explosifs mouvements roulés au sol, Hoche réussit de mystérieuses transitions qui révèlent de fascinantes nuances d'atmosphères..."
SERGEI - Mars 2004
"...La sombre et érotique interprétation de Lionel Hoche du Sacre du Printemps entraîne le public dans son sillage. Allez-y..."
NURNBERGER NACHRICHTEN - 12 mars 2004
"...Les scènes d'ensemble séduisent par leur couleur et leur temps : danse-théâtre au meilleur sens du terme..."
FRANKISCHEN TAG - 19 janvier 2004
"...La version piano du Sacre de Stravinsky (interprétée en direct par le duo Andreas Grau/Gosschumacher) souligne, en renonçant à la diversité orchestrale des percussions, l'âpre caractère de l'oeuvre, et offre en combinaison avec la chorégraphie riche de sensualité de Lionel Hoche, une enthousiasmante soirée de danse à Nurenberg..."
The Village Voice (New York)
The Body Speaks
« In the Rite of Spring, the five performers lash and wrap their arms around their own bodies, folding them in. They crook their elbows, cant their torsos, and twitch their shoulders simultaneously, while lifting one hip to swing a stiff leg around to a new stance. They lumber and limp. Being splendid dancers, they make all this look like a fluent language, but its message is still instability, awkwardness, and a kind of protective aggression.
« Hoche uses the two-piano version of Stravinsky's great score to create a party in hell. [...] Céline Zordia-a superbly luxurious dancer-is clearly the sacrificial victim, but Hoche fades in and out of Stravinsky's scenario, and when Zordia falls in a burst of red light and doesn't get up, it's almost a surprise. Wearing bedraggled black finery, the dancers brutalize one another as often as they hit on Zordia, and her innocence and strength seem to thrill them. From time to time, they cluster around and nuzzle her. The image is less that of a primal fertility rite than of a girl's unfortunate coming of age in a dank, druggy, feral hangout. »
Deborah Jowitt - 9th - 15th July 2003
The Dance Insider
An Industrial 'Spring' from Lionel Hoche
"Hoche's Rite of Spring matched Stravinsky's riotous score with a ferocious vigor. While the well-known narrative thread of this notorious work might have hindered a less rigorous choreographer, it's a perfect match for Hoche. The maiden, Celine Zordia, wandered through a forest of industrial, fluorescent lanterns before being joined by Marielle Girard and Loren Palmer in a dance that resembles a highly aggressive girl school hazing. Emmanuel Le Floch and Cedric Lequileuc oozed sleeze in a predatory approach to the women, who willingly participate in sacrificing one of their flock. Hoche manages to capture primal images of male and female, stalker and prey in violent, frenetic masses of movement.
"The costumes, variations of glittering black and red, and Philippe Favier's set of lanterns place the work in a seedy warehouse-cum-disco, and the ancient ritual as taking place last Saturday night. The dance incited such a formidable visceral response to its crescendos of relentless, brutal movement that I felt as exhausted and breathless as the collapsed maiden just before the lights bumped to black."
Maura Nguyen Donohue - The Dance Insider (USA) - July 2003
The Berkshire Eagle
Choreographer's work bears watching
This is indeed a serious young choreographer, but he clearly loves his work
"If we were able to warp time and survey Hoche's Rite of Spring juxtaposed against that of the early moderns (including Nijinsky's version for Diaghilev's Ballet Russe de Monte Carlo) Hoche's dance might look just about as awkward as those attempts. Hoche's extreme groundedness, deliberate use of weight and gravity, the amount of time spent sprawled and rolling on the floor, evoke the initial modern's efforts to stand the airishness of ballet on its head. He's almost self-consciously ‘unpretty', resorting to ungainliness - hitching straight-kneed, half-toed walks, for example, or limbs ‘deformed', curled in and under rather than stretched and defiant of space. And, he is consciously attuned to principles of mechanics and physics-volume, pivots and fulcrums, hinges.
"This is heady dance, constructed, virtually tacked or forged on the dancer's bodies. The physical limitations that dance has overcome through centuries of technical evolution are reinstated by Hoche as defining principles.
"All of this would seem to defeat its accessibility for dance audiences, even when starved for the new, improved and different. Yet Hoche holds us, fascinates. His very belief in what he's doing, his respect for his material may account for it. It's not ego or pretentiousness talking. [...] It's Hoche's attention to detail we love - to all the details, how the body works, how each of his dancer's bodies work, how they work in space, how they work within zones and grids, under lights, with and without colour, adornment, within and outside the music."
Allison Tracy - 28th June 2003
Critical Dance.com
"The black and white sound of Stravinsky's two-piano score for The Rite of Spring complemented the dark, inverted Cathedral-like atmosphere brought to the performance space by the on-stage lighting. The property of seven circular neon lights asymmetrically clustered and suspended to within a foot of floor on cables that disappeared into the rafters exploited the vaulted capacity of the Duke Theatre."
S.E. Arnold - Critical Dance.com (USA) - June 2003
The New York Times
Getting the Most Out of Movement
"Lionel Hoche stood out among the French choreographers in the France Moves 2001 dance festival in New York. Unlike many of his colleagues, he focused more on formal composition and movement exploration than outright theatricality. That thirst for devising new ways of moving was still apparent in [...] The Rite of Spring ... The cool purity the troupe displayed two years ago was replaced by a raw turbulence [...].
"Mr. Hoche has retained a whiff of Stravinsky's scenario, but he identifies a sacrificial victim at the start rather than at the end. This is a modern-dress version with only five dancers. It recalls Sartre's No Exit in its small-scale focus on what people do to themselves and to others.
"One dancer's action sets another's in motion, usually through body contact that transfers energy from one dancer to another: a domino theory of movement. A barelegged outcast from the start, Ms. Zordia uses her admirable stamina to participate in and escape from several ritual games. There are images of abduction and animal-like nuzzling, [...] a great deal of collapsing and tumbling too, along with some choppy gestures."
Anna Kisselgoff - 19th June 2003
Danser
"Lionel Hoche's Rite of Spring uses the version for two pianos and approaches this classic in an intimate way : five dancers, three girls and two boys. This uneven number, this inequality, govern the relationships between the characters, creating dynamics within the group, exacerbating the rapports of force and isolating one of the girls. Chosen one ? Victim ? She is central to these tensions. Lionel Hoche's choreography builds on these rapports of seduction, conflictual relationships, using the forces of attraction and repulsion inherent to the group, in the manner of an initiatory ritual."
Jacky Pailley - Danser - January 2003
La Tribune Le progrès
"...Lionel Hoche obtains strong physical involvement from his dancers as they explore their innermost recesses. Burning with the fire of subterraneous magnetism, colliding with or yielding to deep seated urges, MéMé BaNjO translates the psyche's meanderings through an energetic dance that uses group dynamics and the rapports inherent to these. The atmosphere is electric, tameless ..."
Claudie Léger - La Tribune Le progrès - November 2002
Kadavresky
Danse - (European Dance News)
What a cocktail!
"As ever overflowing with imagination, Lionel Hoche has cooked up a fricassée of our childhood tales. (...) the scenario, worked out with Lou Inglebert, narrates the frolicking of some mythical characters: Prince Ch'Arming in search of his dulcinée, delicious fairies, smoking ogresses... The originality of the piece is in its bringing these characters to life in modern times, and that requires some adaptation! The prince, alias Cyrill Davy, is exhausted by several centuries of service to the beautiful idlers Béchamelle Fairy, Fairy Rabita and Fairy Peps. Superbly cast too is the ogress Gorgea (Tara Maguire) boasting her old feasts. She rolls her captivating blue eyes as easily as her voluptuous hips! In short, the challenge is a huge one! Lionel Hoche called on the talents of Philippe Favier who concocted a sparkling scenography: his dungeon resembles a large lemonade glass with cherry bubbles; the sleeping beauties sleep on sun-beds, the modern kitchen where the love potion is made is mobile and transformable. The creative Sylvie Skinazi signs some marvellous costumes in Neo Renaissance style: the velvet-clad dancers, Marielle, Loren and Céline are rascal enough, as for Emmanuel Floch in his luxurious second skin, he incites us to some closer inspection! The lights designed by Lucy Carter enhance the decors (...). The show has some very beautiful moments of dance: trios or solos, such as Dragibus (alias Cédric Lequileuc), a subtly disarticulated puppet, on top of his tower. The gestural dynamics of the company MéMé BaNjO are captivating (...) This weird and wonderful cocktail, to which the ogress brings her Epicurean imagination, has a pleasant fragrance of our childhood past."
Michel Odin, march 2002.
Libération
An ogresses fairy tale
Lionel Hoche signs a burlesque adventure that follows the meandering of an investigator, Kadavresky. Chaos has hit the realm of fairies and other ogresses. This opera, sung, danced and narrated uses the principle of the cadavre exquis as its thread. We meet some extremely charming characters: an overly greedy ogress, a flabbergasted Sister Anne. The set, a kind of children's' pop-up book, brings together the dispersed matter of the show.
Marie-Christine Vernay, 29th January 2002
Télérama, Danser
A Prévert-style inventory
"Kadavresky by Lionel Hoche is pronounced like 'cadavre exquis', the game invented by the surrealists where several people construct a sentence or draw a picture. One savours this piece as one would a Prévert-style inventory: a photocopier and a hurdy-gurdy player, a vegetarian ogress, a dungeon with its herald and loudhailer, three fairies marinating under sunbeds, prince Ch'Arming and his sleeping beauty, a herd of battery-run rabbits (did you say Duracel?), Blue-Beard as a hooded wrestler... three acts that follow the capricious meanders of an intrigue which combines fairy tales and detective stories. Lionel Hoche knocks on the gate of kitsch, shakes up some clichés and makes us smile and laugh. Philippe Favier's scenography and Sylvie Skinazi's exquisitely playful costumes enhance this atmosphere of entertainment. Turning his back on his recent more formal works, the choreographer of the company MéMé BaNjO has allowed himself a tasty recreation."
Jean-Claude Diénis, November 2001
La Tribune, Le Progrès
Kadavresky : une drôle de cuisine
«Toujours débordant d'imagination, Lionel Hoche a voulu faire 'une fricassée de contes de notre enfance'. (...) Le scénario élaboré avec Lou Inglebert narre les ébats de personnages devenus mythiques : le prince Ch'armant en quête de sa dulcinée, les fées délicieuses, l'ogresse fumante. L'originalité du propos est de faire vivre tout ce petit monde aux temps modernes, et l'ère exige des adaptations ! Le prince, alias Cyrill Davy, est épuisé par plusieurs siècles au service de belles oisives, en l'occurrence Fée Béchamelle, Fée Rabita et Fée Peps au nom prédestiné. Bien choisie est aussi l'ogresse Gorgea (l'américaine Tara Maguire) faisant des gorges chaudes de ses anciens festins. Elle roule ses captivants yeux bleus aussi aisément que ses hanches étoffées ! Bref, l'enjeu est de taille. Et Lionel Hoche s'est adjoint des talents. Le Stéphanois Philippe Favier a conçu une scénographie pétillante : le donjon ressemble à un grand verre de limonade à bulles rouge cerise ; les lits des princesses endormies sont des appareils de lampes à bronzer, la cuisine moderne où se concoctent les philtres d'amour est amovible à souhait. La créatrice Sylvie Skinazi signe de merveilleux costumes en velours d'un style néo-Renaissance : en justaucorps et culottes de velours, les danseuses Marielle, Loren et Céline sont assez coquines, quant à Emmanuel Le Floch dans sa luxueuse seconde peau, il donne envie d'aller voir le faune de plus près ! Sous les jeux de lumières de Lucy Carter, le décor prend du relief. (...). ...le spectacle compte de très beaux moments de danse : en trios ou en solo, tel Dragibus (alias Cédric Lequileuc), pantin savamment désarticulé, tout en hauteur de sa tour. La dynamique gestuelle de la compagnie MéMé BaNjO est captivante. (...) Cette drôle de cuisine, à laquelle l'ogresse apporte toute son épicurienne fantaisie, a un agréable parfum d'enfance ».
Claudie Léger, le 11 octobre 2001
Petite pièce d'extérieur
La Tribune, Le Progrès
Originaly created for the Monte-Carlo Ballets in July 1995, this last work strikes us with its weightlessness, its freshness, and the pertinence of the movements. "The harmonies of the bodies for the coherence of the whole" ; a sequence that brings to life the ephemerous and solves itself in a shadow.
Nine young dancers move in the fluidity of the evening air, light as soap bubbles... A superb performance but words cannot translate the beauty of movement.
M.R., 14th April 2000
Danse Conservatoire
Here is an original creation, passionating, that brings out something new, never seen before in dance. Thanks to Lionel Hoche.
It is known to be practicaly impossible to dance to the harpsichord. The exercise is tough. Many have failed at it, and broke the magic string of this music.
Lionel Hoche, challanges it all. With a new vocabulary, made out of brief nonchalant steps, feet turned in, broken arms, he takes us far away, in his reveries, close to the Paradise of Dante.
Colours, decors are there, funny, ludicrous, bizar. Moving austruch feathers,pointless poetic machines. The dancers move among all this with a calm close to irony.
(...)
Like a fresquist, with genious, and with a few moves of his brush, he manages to built these small pieces of an astonishing grandeur.
I do not dare say the names of Watteau and Marivaux to not take the work of Hoche into the past, but through art transposition, I find the same intellectual and aesthetical interest to contemplate these marvellous machineries of this painter, inventor, choreographer and explorer of the human heart, Lionel Hoche. We are waiting with anticipation for the next series of « Petite Pièces. »
Michel Odin, September 1995
Sinuosus
Les Saisons de la Danse
"Sinuosus is the first creation presented by Lionel Hoche in Saint-Etienne since he became resident there. A work based on "the sinuous, the meanders of the emotional and the sensual", Sinuosus has a perturbing smoothness about it... Everything is flawless, maybe too much so, remaining purely abstract...()
"..there is a wonderful duo in the second part which triggers it all off..."
Gallia Valette-Pilenko, August 1999
Danse Conservatoire
"Sinuosus... We never lost our way among the paths laid out by the choreographer. He is Sinuous, true, as Montaigne, but stubbornness and above all, clarity...
"We never get bored... Lionel Hoche's work is quite extraordinary. I have never seen so many personal ideas, playful inventions, techniques pulled apart and then put back together again...
"Thank you Lionel Hoche."
Michel Odin, July 1999
Echo de la Loire
Sinuosus : birth of a show. "With Lionel Hoche everything is created, nothing is lost, everything changes. A true alchemist, he looks for the strong images of art's legend, regardless of shape or size, transposing them to contemporary dance. In this case, he uses the sinuous nature of the S ‘in the body, in dance, in thought, in poetry'. He manipulates it, revives it differently, turns it around, slides it through shifting possibilities while remaining coherent. He destroys the barriers between the imaginary and reality."
Joëlle de Laplanche, 11 June 1999
La Tribune Le Progrès
"Lionel Hoche's first creation as resident at Saint-Etienne is delightful... In this case Lionel Hoche's greatest success is in combining art forms such as music, song and pictorial references... Lionel Hoche has allowed everyone's talents to express themselves. The progressive dance bathes in Lucy Carter's lighting, while the harpsichord player travels from one end of the stage to the other on a moving platform. As the show continues, the scenic architecture joins in the subtle metamorphosis.
"Essential in intention, refined in form, a bright future awaits Sinuosus"
Claudie Léger, 3 June 1999
Volubilis
The Village Voice (New York)
"Ingénieux, passionnant, et tout à fait déstabilisant !"
Deborah Jowitt, 9/15 juillet 2003
The Berkshire Eagle
"Les danseurs retiennent des sourires dans la joie de Volubilis, leur corps se précipitant, exubérants, baignant dans le technicolor."
Allison Tracy, le 28 juin 2003
La Tribune, Le Progrès
"(...) un pur joyau exaltant la danse..."
Claudie Leger, le 8 novembre 2002
Lyon Figaro
"(...) Volubilis, dont la poésie et la danse fluide servent désormais de signature de la compagnie MéMé BaNjO."
Agnès Benoist, le 5 novembre 2002
Le Nouvel Observateur
"(...) une très jolie pièce..."
Raphaël de Gubernatis, le 31 mai 2001
The New York Times
...In Mirabilis / Volubilis, set mainly to Bach's music, Mr. Hoche, three other male dancers and an onstage organist succeed admirably with a gleaming formal work, small-scale but polished. (...) Mr Hoche, unlike many French choreographers, focuses on movement more than theatrical atmosphere. Mirabilis, the first section of his piece, includes a big white cube manoeuvred by himself, Guillaume Cuvilliez and David Drouard. The choreography is angular, filled with body contact between dancers that sets off a chain of events - cartwheels, twists and falls - that change the relationships of the performers. As Christophe Lafontaine plays several Bach compositions on the organ, the geometric style of the choreographer acquires a grander formality.
The second part, Volubilis, acquires another dancer. Cédric Lequileuc adds his sharp quicksilver quality to the stamina of the others. A leafy mobile hangs overhead, and the rich movement spills out more freely. A choreographer to watch.
Anna Kisselgoff, 27th April 2001
L & A Théâtre
"... une recherche originale de suavité élégante et subtile."
Martin C., december 2000
Danser
"Asymétries, déséquilibres, lignes brisées, Lionel Hoche organise une joyeuse disharmonie sur un concerto de Bach dans Volubilis..."
Jacky Pailley, décembre 2000
Libération
"...Même plaisir avec Volubilis de Lionel Hoche. Les danseurs se lovent dans des phrases chorégraphiques peu tapageuses respirant sur un concerto de Bach et suspendue comme un mystère sous un mobile qui a des allures de libellules."
Marie-Christine Vernay, le 14 novembre 2000
Le Figaro
MIRABILIS / VOLUBILIS
(...) Lionel Hoche and his be-socked dancers sold out in New York, where Mirabilis, with its ever-present white cube, and a four-dancer version of Volubilis thrilled the audience, delighted by this theatrical dance and its graceful language of non-violent falls and slides.
René Sirvin, 4th May 2001
« ...Volubilis, la création la plus fine de la soirée, ludique et variée, typiquement française. La construction en est vivante, le vocabulaire original, pimenté de charmants petits gestes des mains et des bras. ... un amusant travail de déstructuration et d'équilibre. »
René Sirvin, le 11 et 12 novembre 2000
L'Humanité
"... Alors qu'un mobile, genre liseron - c'est le nom français du mot "volubilis" - repensé façon Arman, tourne, suspendu dans les cintres, les interprètes dansent sur du Bach vêtus de slip, t-shirt et chaussettes bleu pastel. Sur les sonorités pincées du clavecin ils disent le plus par le moins, avec une grande pureté gestuelle. L'un incurve juste sa main. La ligne demeure frontale comme dans la tradition, mais la géométrie corporelle se complique à dessein. C'est très ludique. Le bas du corps, littéralement s'amollit comme les montres de Dali, tandis que le haut obéit, jusqu'au bout des doigts, à la plus grande rigueur."
Muriel Steinmetz, November 11, 2000
L'Est Républicain
"...une chorégraphie qui s'enroule, avec délectation, sur la musique du concerto pour clavecin et cordes en ré mineur de Bach."
Didier Hemardinquer, November 8, 2000
La Montagne
The botanical symbol, an enormous mobile, leaves no doubt. Nor the corporal arabesques. The plant grows through a delicate system of thwarted surges, parallel paths and fleeting embraces. (Volubilis is) fed by the omnipresent pugnacity of Bach or a sudden silence hanging the choreographic beat over the sidereal emptiness of the naked image.
R.D., 26th January 2000
Danser
Volubilis is a bright, airy piece, which takes the side roads in its approach to Bach : a truant's dance for four boys with complementary qualities.
J.C. Diénis, July / August 1999
Les Saisons de la Danse
Qui Hoche approuve. Récemment nommé à Saint Etienne, il devrait y remplacer Thierry Malandain. Lionel Hoche, à partir du vocabulaire académique, développe un style très personnel.
A l'instar d'un Hervé Robbe ou d'un Michel Kéléménis, Lionel Hoche possède cette élégance fine et déliée qui semble l'apanage d'une certaine école française. Quelque chose comme l'héritage d'un marivaudage du mouvement où se devine quelque arrière pensée... La démarche de Lionel Hoche se distingue par une imprévisibilité qui la sauve de tout soupçon de cérébralité forcée... Lionel Hoche est un chorégraphe attentif, à l'écoute des corps, de leurs dispositions et de leurs habitudes particulières, observation féconde d'une réalité humaine et non application d'une théorie préétablie. Son univers, imprégné de culture classique très bien assimilée le rend plus particulièrement sensible au rapport de la danse avec les arts plastiques, son humour le portant volontiers aux détournements d'objets chers aux surréalistes et il se plaît à réaliser ces propres scénographies. Sa manière, il la définit comme celle "d'un corps lâché mais dynamique"" entre abandon et virtuosité, orienté vers une "nonchalance active, où le corps est tributaire du jeu de son poids et de la liberté de ses axes". Actuellement en résidence pour trois ans à Saint Etienne, Lionel Hoche dont les prochaines pièces portent des titres emblématiques, Mirabilis/Volubilis autour d'un cycle végétal partagé entre la ligne du jour et celle de la nuit, ne pourra que gagner à se fixer un peu avec sa compagnie.
Bernard Raffalli, November 1998
Dance Magazine
Mes préférés restent les deux trios de garçons de Hoche et Saarinen, le premier d'entre eux étant un chorégraphe déjà réputé.
Roslyn Sulcas, March 1998
Télérama
Le premier soir on remarque la présence de Lionel Hoche, qui a déjà travaillé avec Jiri Kylian, et Daniel Larrieu, les Ballets de Monte-Carlo et la Batsheva Dance Company. Une belle carte de visite.
J-C Diénis, February 25, 1998
Het Financieele Dagblad (The Netherlands)
Volubilis is an aesthetically exceptional piece : in a silky soft atmosphere, the very draconian music of Bach is its main back bone. Hoche has created pieces for the NDT in the past, always with an absurd and rebellious sense of humour. This time he shows us a more peaceful facet, even if his choreographic style remains highly eclectic. He combines various elements of "modern dance", contact improvisation and Hip Hop, while leaning towards a controlled form. Consequently, the cohesion is maintained.
Marcel Armand van Nieuwpoort, January 1997